Au milieu d’un séjour de deux semaines dans le «Hungarian Puszta», je peux seulement dire, une nouvelle fois, que ce n’est pas facile. Levé à 4h ce matin, à attraper les rayons du soleil levant avec les aigrettes du lac Csaj, à midi et en début d’après-midi à poursuivre les guêpiers en vol plané et à l’atterrissage dans un vent violent (qui a réussi à renverser mon trépied avec mon camera, mon objectif 500mm et mon dispositif de télécommande), et en fin d’après-midi et soirée à un point d’eau en pleine forêt, à 70kms du camp.
Mes objectifs spécifiques sont le loriot d’Europe et le pic-vert. J’ai déjà pu les apercevoir mais n’ai pas encore pu les prendre en photo. Quelques prises de vue sur le pic, mais il est la plupart du temps en train de prendre un bain de sable derrière l’étang… rien de spectaculaire.
La première heure a été assez remplie, mais il n’y avait pas d’espèces très «excitantes», pas même de traces de mes deux oiseaux. C’était souvent vide et calme. Puis un mâle épervier fit sa première attaque, envoyant une dizaine d’oiseaux paniqués (qui se baignaient) dans tous les sens. Il en attrapa un, un vrai chasseur. Un peu plus tard, je repérai une femelle épervier assise sur une branche non loin. Pas étonnant qu’il n’y avait pas d’action ! Avec deux prédateurs rôdant, les autres n’allaient pas aller boire et se baigner.
Donc j’attends toujours le loriot et le pic, mais j’ai eu de beaux éperviers en compensation.
Il y a avait aussi quelques étourneaux, mésanges, rossignols, merles, pics épeiches, verdiers, pouillots véloces, grives draines, grives musiciennes, grosbecs, tourterelles des bois, huppes fasciées, bruants jaunes, fauvettes à tête noire. J’ai entendu le cri d’un pic noir, il y a deux jours, mais il n’a pas osé se baigner. Pareil pour le coucou.
Maintenant, à 10h du soir, je me vais me diriger vers un affût au milieu des hauts roseaux sur le lac Csaj pour photographier aigrettes, spatules, mouettes, hérons, etc. Les deux heures de sommeil de la nuit dernière commencent à se faire sentir. Ce soir, encore très peu de repos !
Ps: Le battement d’ailes de la tourterelle était synchronisé avec la cadence et la vitesse du déclencheur de mon appareil. Les huit premières photos étaient toutes semblables, avec les ailes magnifiquement déployées, mais cachant sa tête. Puis, la cadence changea, et je réussis à photographier la tête. C’était un coup de chance incroyable de photographier une tourterelle en vol plané au dessus d’un étang.
Friday, 16 May 2008
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